NAW789 a écrit :c'est voir d'où vient le train avant et où il va après qui est plus possible.
shokin a écrit :Les CFF planchent sur un abonnement à 12'200 fr.
Après un premier projet de luxe, les CFF lancent le projet «Green Class CFF E-Bike». Avec toujours un abonnement de train, mais aussi une bicyclette électrique.
Les CFF lancent un test pour une nouvelle offre de mobilité globale, après l'abonnement général 1re classe comprenant une voiture électrique BMWi3.
Tout inclus
Pour 8980 francs (AG de 1re classe) ou de 6750 francs (AG de 2e classe), les clients pilotes pourront ainsi profiter d’un produit complet comprenant non seulement le titre de transport mais aussi un vélo électrique Stromer, qu'ils pourront utiliser une année durant, ainsi qu'une place de parc dans une vélostation. A titre de comparaison, l'AG sec coûte 6'300 francs en (1re classe) et 3'860 francs (en 2e classe).
Un abonnement de covoiturage Mobility s'y ajoute, tout comme six cartes journalières pour voyager avec son vélo dans le train, un accès gratuit au net dans les gares et un service de location de batteries pour téléphones portables.
Sous l'œil de l'EPFZ
Ce test est suivi de près par l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, ont annoncé les CFF dans un communiqué. L’objectif est d’établir le profil de mobilité des clients-tests. Pour cela, ces derniers devront enregistrer tous leurs déplacements à l’aide de l’application «DailyTracks CFF». Ces données seront ensuite analysées par l’EPFZ, au même titre que les données d’utilisation du vélo électrique.
L'étude devrait répondre à des questions telles que: Quel rôle jouent les différents moyens de transport lorsqu'un choix est proposé? Pourquoi choisir tel ou tel moyen pour se déplacer? Quelles sont les obstacles à la mobilité multimodale?
Les résultats permettront d'affiner les connaissances sur le comportement de la clientèle dans le domaine de la mobilité combinée. Les inscriptions courent jusqu'au 30 juin. Les 300 participants pourront commencer à utiliser ce pack de mobilité dès le mois de septembre 2017 pour une durée d’un an.
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AG avec voiture électrique
Depuis la mi-janvier 2017, environ 140 clients-tests profitent de l'offre «Green Class CFF», qui combine notamment un AG de 1re classe avec une voiture électrique BMWi3. Les premiers feed-back recueillis ont montré que, de manière générale, les participants sont très satisfaits. Ils voient cette offre comme une solution de mobilité globale permettant de combiner de manière judicieuse différents moyens de transport tout en préservant l'environnement. Ils apprécient particulièrement l'utilisation de la voiture électrique et le confort offert par l'AG de 1re classe. Green Class CFF a par ailleurs entraîné une modification du comportement de mobilité des clients pilotes: ces derniers utilisent ainsi leur BMWi3 plus souvent que leur voiture habituelle, et font davantage appel aux transports publics pour se rendre au travail.
Depuis le mois de mars, les contrôleurs peuvent proposer aux passagers un surclassement à prix cassé. Une manière pour les CFF de soulager la 2e classe. Cette démarche suscite toutefois des critiques.
Si vous êtes détenteur d'un titre de transport de 2e classe, vous vous verrez peut-être proposer, à bord du train, un surclassement pour la modique somme de 5 fr. «Le personnel peut décider de lui-même s'il souhaite proposer une telle offre aux passagers, en fonction de la situation», a confirmé un porte-parole de l'ex-régie à la «NZZ am Sonntag». Il n'existe aucune règle prédéfinie par rapport à cette offre, dont la phase-test se prolonge jusqu'à la fin de l'année.
Un exemple? En 2e classe, le trajet entre Burgdorf et Zurich avec un abo demi-tarif coûte 20,50 francs, contre 36 francs en première classe. Depuis début mars, les contrôleurs peuvent donc proposer spontanément aux passagers d'effectuer ce trajet dans la classe supérieure, dans le but de la découvrir, pour seulement 5 francs de plus. Dans cette exemple, les passagers économisent ainsi la somme de 10 francs. Le porte-parole n'a pas précisé combien de fois cette offre a déjà été proposée par un contrôleur. Selon la «NZZ», il ne s'agirait de quelques propositions par jour.
Chez les défenseurs des consommateurs, on se montre plutôt critique. «Les tarifs appliqués dans les transports en commun doivent être transparents et accessibles à tout le monde», explique Sara Stalder, directrice de SKS, la principale organisation de consommateurs active en Suisse alémanique. Or, elle estime que cette nouveauté est menée de façon opaque et sélective.
Plutôt une campagne marketing
Les CFF maintiennent que la 2e classe est souvent surchargée, alors que ce n'est pas le cas en 1re. Par ailleurs, il n'existe aucune garantie de bénéficier d'un surclassement, précise le porte-parole de l'ex-régie. «A certaines heures et dans certains trains, il n'est de toute façon pas possible de proposer cette offre, et elle se veut d'abord comme un geste pour surprendre et étonner nos passagers». Reste qu'à coups de 5 francs engrangés sur chaque surclassement, le bénéfice attendu pour les CFF reste anecdotique, et s'apparente sans doute davantage à une campagne marketing.
Bonne chose ! «23 degrés dans la salle de bain, 20 dans le salon, 17 dans la chambre»: dans un communiqué, les CFF rappellent les conseils de Suisse Energie pour régler la température dans sa maison. Or, pour l'instant, les wagons de trains passagers sont réglés à 22 degrés en hiver, soit deux degrés de plus que dans un salon.
L'entreprise de transport va donc tester, dans certains wagons du S-Bahn de Zurich (indiqués à l'aide de flyers), la réduction de la température ambiante de deux degrés pendant un mois, et sonder l'avis des voyageurs sur ce changement. Objectif de la mesure: «accroître l'efficacité énergétique». Les passagers ayant testé la baisse de deux degrés pourront donner leur avis directement dans les wagons, mais aussi sur internet.
Si le test est positif, le gain énergétique peut être important: si toutes les locomotives de la première génération du S-Bahn zurichois baissaient l'air ambiant de 2 degrés, l'économie serait de 1,6 gigawatt-heures par an, soit la consommation d'environ 400 ménages. Si toute la flotte de ce réseau était convertie, on passerait même à 3700 gigawatt-heures par an, soit la consommation d'une commune de 2200 habitants.
Tous les voyageurs connaissent cette voix qui annonce les arrivées et les départs des trains. Les CFF réfléchissent à la remplacer par une voix de synthèse.
«Voie 3, entrée de l'Intercity 90 en direction de Vevey, Montreux, Aigle, Sion et Brigue. Départ à 15h17.» Qui n'a jamais entendu cette voix féminine tout droit sortie des hauts-parleurs des gares CFF qui annonce les départs, arrivées, retards ou suppressions de trains? Cette voix est aujourd'hui menacée, annonce jeudi l'Aargauer Zeitung qui publie un article de Nordwestschweiz.
Un appel d'offres
Les CFF plancheraient sur un système d'annonces plus moderne qui devrait être mis en service en septembre 2019 à l'échelle du pays. Pour l'instant, ils n'auraient pas encore décidé si les voix actuelles allaient y être transférées, souligne le journal qui explique que les annonces actuelles sont assemblées à partir de 10'000 extraits sonores individuels enregistrés d'avance par des voix de professionnelles. Il a fallu parfois des mois pour mettre certaines phrases au point.
Les CFF chercheraient aujourd'hui une entreprise capable de développer le logiciel dont ils ont besoin et ont lancé un appel d'offres en ce sens. Mais une chose est sûre, explique le quotidien, c'est qu'ils s'appuieront sur un système automatisé «Text-to-Speech-System» qui convertit les textes écrits en langage parlé. En clair: une voix de synthèse.
Voix de synthèse encore peu naturelles
Du coup, les voix féminines bien connues, utilisées depuis plus de 15 ans aujourd'hui, vont sans doute disparaître. Ou pas. Car pour l'instant, les CFF se heurtent à un problème typiques des systèmes de synthèse vocale existants: la mélodie de la parole reste encore très peu naturelle et hachée.
L'Aargauerzeitungexplique encore que le futur système devra fournir aux voyageurs des informations automatisées en fonction de la situation, du temps et de leurs besoins. Il sera alimenté par des données automatiquement transformées en messages vocaux. Même les annonces faites dans les wagons par le chef de train pourraient être remplacées.
Le quotidien révèle encore que les CFF n'ont pas précisé, dans leur appel d'offres, si les futures voix de synthèse seront féminines. Mais cela devrait être le cas: car si jusqu'ici ce sont toujours des femmes qui s'adressent aux voyageurs dans les gares, c'est parce que des études ont montré que leurs voix étaient jugées plus sympathiques. A voir si les voix artificielles seront perçues de la même manière.
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